Alors que 14% des Français seraient aujourd’hui tatoués et que la fréquence réelle des complications cutanées est aujourd’hui mal appréciée, l’AP-HP vient d’ouvrir à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, au sein du service de dermatologie du Pr Vincent Descamps, la première consultation « tatouages » en France. Elle permettra de poser un diagnostic et de proposer aux patients le traitement le plus adapté. Pour le Dr Nicolas Kluger, responsable de cette nouvelle offre de soin, « l’ouverture de cette consultation permettra de mener des travaux de recherche sur cette problématique aujourd’hui peu explorée. Ces travaux permettront de limiter voire prévenir le risque de développement des complications liées aux tatouages mais également d’apporter les meilleures solutions thérapeutiques pour les traiter ». Pour en savoir plus
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littératie: plus value
Progresser en orthographe, c’est devenir meilleur dans toutes les matières
Une étude du CNRS menée auprès d’étudiants en économie et gestion montre que ceux qui améliorent leur « littératie » (maîtrise de la langue) progressent dans l’ensemble des disciplines, y compris scientifiques.
C’est désormais démontré : progresser dans la maîtrise de la langue française influe positivement sur les résultats universitaires des étudiants « dans les disciplines aussi bien littéraires que scientifiques ».
Tel est en effet l’enseignement d’une étude menée sur les performances des étudiants en première année d’économie et gestion des universités Paris-Est-Marne-la-Vallée et Lille 1 entre 2011 et 2014, publiée en ce mois de mai 2017 dans sa version finalisée
« Une bonne syntaxe, une bonne grammaire ou une bonne orthographe aident à bien comprendre l’énoncé d’un problème de mathématiques, comme elles aident à le résoudre »
Un échantillon de quelque 849 étudiants a participé à cette « expérience contrôlée »
C’est la première fois que le lien entre la « littératie » et la réussite est étudié dans l’enseignement supérieur, le sujet ayant jusqu’alors été limité à l’école primaire et secondaire.
Ça se passe en France
l’insupportable misère des lycéens SDF
où rentrer en sortant de cours? …..
Les lourdes conséquences de la vie à la rue
La précarité extrême laisse des traces profondes chez les enfants, avec de lourdes conséquences sociales et psychologiques. En 2013, l’enquête menée par l’observatoire du samu social de paris avait constaté des états de santé très préoccupants : 20 % des mineurs sans toit présentaient des troubles de santé mentale et plus de 80 % avaient un retard du développement. La malnutrition qui touche la plupart de ces familles entraîne, chez les enfants, de nombreux cas d’anémie (38 %), de surpoids (22 %), voire d’obésité (4 %). Leur avenir est évidemment beaucoup plus incertain. 10 % de ces enfants à la rue ne fréquentent pas les bancs de l’école. Et beaucoup risquent de développer une estime de soi dégradée, cet environnement très précaire les empêchant d’imaginer positivement leur propre avenir. (source http://www.humanite.fr/)